Marie Brelet
@Marie_Brelet
Marie est en charge du centre de ressources The Baseline, qui a pour but de faciliter la compréhension du réchauffement climatique et de favoriser la transition écologique.
Elles et ils sont membres d’ONG, chercheurs.ses, communicants.es, journalistes, blogueurs.ses, artistes, entrepreneurs.ses… Nous sommes allés à la rencontre de celles et ceux qui font vivre la COP22 en dehors du cercle restreint des négociations. Découvrez le premier billet de notre série « Les visages de la COP22 » sur les porteurs de projets présents à Marrakech qui donnent un sens à la mobilisation contre le réchauffement climatique.
Lire aussi :
Les visages de la COP22 #1 – Storytellers du climat
Les visages de la COP22 #2 – Acteurs de la transition au Maroc
L’art pour mieux sensibiliser
Il est temps de parler autrement du changement climatique ! Le slogan de Place To B a pris tout son sens au fil des rencontres que nous avons faites dans les différents espaces de la Ville Ocre investis pour l’occasion de la COP22.
Hassan Hajjaj depuis son Riad Yima en plein coeur de la Médina :
« COP22 isn’t just about showing your face:
this is all about action now! »
Une partie de l’oeuvre de © Hassan Hajjaj exposée au Riad Yima
Hassan Hajjaj est un artiste marocain. Reconnu pour son travail à partir d’objets recyclés, il a transformé le Riad Yima situé en plein coeur de la Médina de Marrakech dont il est propriétaire en véritable oeuvre d’art. C’est dans ce lieu magnifié par celui que l’on désigne aussi comme le « Andy Wharol marocain » que le projet BALAD_E porté par Art Of Change 21 a pris ses quartiers pendant la COP22. Il nous explique sa démarche artistique, inscrite dans l’ADN du savoir-faire artisanal marocain : le recyclage.
ZOOM SUR L’ÉVÉNEMENT BALAD_E :
Pensé par Alice Audouin de Art Of Change 21 en collaboration avec Hassan Hajjaj et en partenariat avec la Fondation Schneider Electric et l‘UNEP, le projet BALAD_E s’est tenu du 10 au 18 novembre dans le Riad Yima dans le coeur de la Médina de Marrakech, à deux pas de la Place des Épices. Pendant huit jours, près de dix ateliers, des conférences rassemblant plus de trente intervenants et trois expositions y ont été organisés autour d’une volonté commune : mettre en avant les porteurs de projet et les artistes qui oeuvrent pour la planète. Paléo-Énergétique, Nomades des Mers (interview de Pierre-Alain Lévêque disponible sur notre Soundcloud), Pikala Bikes (interview de la fondatrice Cantal Bakker sur YouTube), les ateliers Maskbook, Caire Game … autant d’initiatives rassemblées sous la bannière BALAD_E pendant la COP22.
L’UNEP, partenaire de Art Of Change 21, présente l’atelier MaskBook organisé au Café Clock le 12 novembre :
Yann Toma : « Les artistes ont un rôle politique à jouer pour atteindre les hauts responsables »
Yann Toma est « président à vie » de la compagnie de production et de distribution d’énergie artistique (EA) Ouest-Lumière, artiste-observateur à l’ONU et Professeur des universités à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne.
Venu à la COP22 pour « capter les débats » et comprendre comment « mettre en action l’énergie pour agir concrètement », l’artiste s’intéresse particulièrement aux décisions concernant le solaire, son sujet de prédilection. Il a réalisé une série de portraits illuminés à partir de lampes solaires dans le cadre de l’événement BALAD_E. Fondateur du projet Human Energy, il avait également participé au débat des Up conférences sur le thème de l’énergie de demain que nous avions co-organisé le 20 octobre dernier au Carreau du Temple à Paris. Il est persuadé que l’artiste a aujourd’hui un rôle politique à jouer auprès des décideurs internationaux. « L’artiste est plus qu’un accompagnateur : il est média ».
CLIN D’OEIL :
(Re)découvrez les illustrations de la brillante Natacha Bigan pendant les deux semaines de la COP22 :
